28.8.12

48 heures à Kratie avec les derniers dauphins du Mékong



C'est au bout de 2h30 dans un bus frigorifique que nous arrivons à Kratie, une ville bordant le Mékong. Dés que nous descendons du bus, 3 personnes viennent nous vanter les mérites de leurs guesthouses respectives, les arguments pleuvent en bordure de route et sous un soleil écrasant. Après trois visites, nous posons enfin nos sacs dans une structure au calme, mais dépourvue de moustiquaire, mais Fabien trouve le moyen de tendre nos cordelettes au dessus du lit afin d'installer un rempart aux moustiques !




Le reste de la journée sera vouée au repos. Le soir venu, nous rencontrons Soda, un cambodgien professeur de français, qui l'été se convertit en chauffeur de tuk tuk pour s'assurer un revenu. Son français est impeccable et une fois n'est pas coutume nous décidons de nous laisser guider et de louer ses services et sa bonne humeur le lendemain. 




C'est à bord de son tuk tuk marqué par le temps que nous nous dirigeons à 30km au nord de Kratie pour aller voir les célèbres dauphins roses du Mékong. Tout au long du chemin Soda nous amuse de ses commentaires. Il est fier de nous montrer l'école où il enseigne et de nous dire qu'il va bientôt se marier !

Nous embarquons sur un petit bateau pour essayer d'apercevoir ces dauphins Irrawaddy. Ces derniers sont en voie d'extinction, bien sûr à cause de l'homme mais aussi par manque de nourriture présente dans le Mékong. Il resterait seulement 3 groupes de 20 individus dans les alentours de Kratie. Nous resterons pendant 2h sur l'embarcation à l'affût de chaque mouvement à la surface de l'eau. Notre patience sera récompensée à plusieurs reprises, mais ces mammifères marins sont timides car ils ne nous montreront que leurs dorsales et la couleur de leur peau.







Le retour est folklorique car la pluie tropicale s'invite et ne manque pas de mouiller notre carriole ! Une petite video pour se mettre dans l'ambiance:




Des brûlures similaires à celle du cou apparaissent sur le bras gauche de Fabien. Celle qu'il a cou continue de progresser. Nous décidons alors de mettre le cap dès le lendemain sur Phnom Penh, la capitale, afin de voir un médecin qui puisse parler français ou anglais.

On a omis d'indiquer qu'au Cambodge, le dollar américain est roi et la monnaie locale, le riel, est un peu délaissé. Pour être mieux organisés, nous adoptons vite 2 porte-monnaie !




Alexia et Fabien




Quelques clichés supplémentaires :

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