21.1.12

Première 12h au Chili...comment ça se passe?

Le 19 décembre à 17h20 nous avons quitté la Bolivie et son altiplano pour rejoindre le sud du continent américain: Punta Arenas.
Nos premières heures au Chili nous ont amenées à visiter 3 aéroports du nord au sud du pays, c'était un peu le parcours du combattant!

La Paz vers Iquique,au nord du Chili, près du désert. Le changement de température est brutal ! Le temps de faire tamponner notre passeport et de passer nos sacs au scanner et on repart pour Santiago!

Iquique vers Santiago. Au Chili on ne rigole pas avec les produits frais (nous le comprendrons plus tard). Les sacs sont passés de nouveau au scanner et là c'est parti pour 5h d'attente...alors on joue à cache cache pour faire passer le temps à 1h du matin...on visite bien l'aéroport.

Santiago vers Punta Arenas en Patagonie.  A 5h30 du matin, nous sommes bien heureux de voir le chauffeur de taxi tenant une pancarte sur laquelle nous lisons "Alexia Fav".

En apercevant notre lit, nous ne résistons pas à y plonger dedans pendant quelques heures! A notre réveil, nous partons à la recherche de billets de bus pour sillonner la Patagonie et une location de voiture pour le lendemain afin d aller voir les pingouins!!
Comme nous étions à quelques heures de Noël, tous les distributeurs de la ville étaient vides ,et nous avons eu du mal à trouver quelques Pesos Chilien!




Fabien et Alexia



11.1.12

2 mois en voyage...comment ça se passe?

Cela fait déjà deux mois que nous sommes partis et nous avons vu et vécu des choses inoubliables que nous avons tenté de partager avec vous. Le temps est venu de vous dévoiler l'envers du décor...car voyager comme nous le faisons c'est aussi :


  • Ne pas savoir où on va dormir le lendemain, voire le soir même
  • Passer des heures sur Internet pour s'organiser (trouver un bus, un logement, un ferry, des informations sur les musées, excursions, trouver une laverie...et on en passe)


  • Faire des concessions sur le logement : dormir en dortoir avec des gens ne sentant pas la rose, se levant aux aurores ou ne connaissant pas la discrétion
  • Partager sa salle de bains avec des inconnus ( qui eux sentent pas non plus forcement la rose)


  • Dormir dans des barques :sous entendu des matelas qui ont vécu
  • Avoir une tenue identique depuis deux mois!
  • Faire laver ses affaires et les récupérer avec une drôle d odeur ou de nouvelles tâches alors que c est la laverie luxe de la ville
  • Se lever très tôt pour partir en excursion ou prendre un moyen de transport (4h50 du mat...) un jour sur 2

  • Refaire le planning tous les jours car les transports que nous souhaitions prendre n'existent pas ou sont complets
  • Etre dégoûtés de devoir photographier le énième coucher de soleil
  • Cuisiner des petits plats à consommer dans le bus pour ne pas mourir de faim ( conditionnés dans des zip block qui coulent)
  • Avoir toujours un bol monstrueux pour trouver une solution afin d'arriver à notre destination
  • Voyager de nuit en bus pour économiser une nuit de logement !
  • Prendre l'habitude au quotidien d'acheter de l'eau pour boire 
  • Améliorer son sens de l'orientation en s'appropriant le plan de la nouvelle ville dans laquelle nous sommes
  • Porter sa maison sur son dos
  • Rêver de porter une robe pour Alexia 


  • Faire, défaire, refaire son sac à dos
  • Avoir le temps de prendre son temps
  • S'adapter aux gens, à la nourriture, au matelas de ta nuit, au siège du bus, au climat, aux distances, aux villes, aux accents, aux différentes monnaies 
  • Toujours avoir son rouleau de papier toilette sur soi !


Mais tout cela vaut bien ce que l'on vit et le fait de partager tous ces moments ensemble!









 Fabien et Alexia

7.1.12

Manger au Pérou...comment ça marche ?


Parlons peu...parlons nourriture péruvienne!

Le pays a plusieurs visages, en effet, au Pérou, on trouve 3 régions ayant chacune un climat particulier, ce qui permet de faire croître des produits différents: de la patate à la goyave! On trouve donc tous les fruits et légumes à toutes les saisons!! On peut manger une super soupe et finir avec un jus de fruits exotiques !? L'art culinaire a été soumis à l'Unesco pour devenir patrimoine immatériel de l'humanité, et pour avoir mangé pendant 6 semaines les plats péruviens, nous soutenons leur candidature!
La 1ère région que nous avons traversée est celle qui longe la côte pacifique, la Costa, on y trouve des produits de la mer, des élevages de poulet et beaucoup de cultures.Le céviché est un plat typique à base de poissons crus, taillés en cubes marinés et bien citronnés !
La 2ème région est celle de la Sierra, où les villes sont au creux de la cordillère des Andes à plus de 3000m. Les pâturages sont parfaits pour les vaches, moutons et cochons ! Côté poisson, on consomme  beaucoup la "trucha frita" la truite frite !

Enfin la 3ème région est appelée Selva, c'est toute la partie de l'est du Pérou où évolue la célèbre forêt amazonienne, son humidité, sa température propice à une croissance rapide de la flore ! On trouve alors une multitude de fruits, légumes toute l'année,
Il faut rendre à César ce qui est à César, le Pérou revendique être le pays d'origine de la pomme de terre et je dois dire que j'en ai vu de toutes les couleurs, de toute les formes, tailles, cuisinées de différentes manières et que le titre de capitale du tubercule comestible est mérité!
Au Pérou, on trouve n'importe où des marchés en plein air  plus ou moins achalandés, des structures plus ou moins grandes, du marché comptant plusieurs dizaines voire centaines de commerçants étalant toutes sortes de produits frais à la vieille dame vendant à l'angle d'une rue passante le surplus de sa production personnelle d'oignons ou de platanos ! La cuisine péruvienne utilise beaucoup d'herbes, et de condiments, que l'on utilise plus modérément en France.
Les habitudes changent, mais les Péruviens consomment beaucoup de produits frais. On ne tente pas de rallonger la vie des produits par des moyens de conservation altérant souvent  la qualité organoleptique des matières premières, on consomme au fur et à mesure. J'ai remarqué ce phénomène surtout dans les lieux peu urbanisés.

Pour l’almuerzo, le midi, nous nous tournions vers les endroits populaires et très bon marché fréquentés par les locaux(par manque de place, il nous est arrivé de partager notre table avec une autre personne), proposant un menu à choix multiples ou pas. Nous commencions souvent par une soupe composée de plusieurs morceaux de légumes taillés grossièrement, souvent assaisonnée par de la coriandre et décorée par du persil concassé, elle pouvait contenir un cou de poulet, ou un petit morceau de bœuf !Ensuite, c’était souvent du poulet cuisiné à la plancha, frit, ou avec une sauce à  base de lait, fromage et œuf, ou des morceaux de bœufs sautés avec un oignon et des tomates émincées (lomo saltado), ou d’agneau grillé , des « chicharon » de porc grillés, des « papas rellena »  , un « roccoto relleno », ou encore une truite frite dans les menus un peu plus cher, en général la garniture était un riz blanc ou des pommes de terre frite !  Généralement les restaurants populaires ouverts le midi proposés le soir, à des tarifs plus élevés des choses un peu plus évoluées ou pour certains des plats moins typiques et souvent importées du vieux continent !
Pour résumer, je dirai que la cuisine Péruvienne est en pleine évolution, que c'est une cuisine maintenant ses traditions, mettant en avant des produits variés, une cuisine riche par sa simplicité 
Ps : J’ai testé le plat de fête ou du dimanche au Pérou qui est le cochon d’inde au four et je suis encore en vie !

Fabien