29.2.12

Le désert d'Atacama......comment ça marche ?

Me voilà parti en bus depuis Santiago pour rejoindre San Pedro de Atacama au nord du Chili.
Après 24 heures de bus, je fais mes premiers pas dans ce pueblo avec Gustavo, un chilien de la Serena avec lequel j’ai fait un bout de chemin en bus et qui participe ici à la construction de l’observatoire ALMA.
Accueil d’Aurélien à la Rose d’Atacama, où je m’installe dans un dortoir de huit lits. Dans l’après midi, je rencontre Santiago, qui me fait une description des excursions qu’il propose !
Ici à chaque apparition de l’enveloppe corporelle sous l’étoile solaire, je ressens instantanément une brûlure, et mon cerveau oblige mes pieds à se poser à l’ombre !
Geysers del Tatio :
Il est 3h55, j’ai pas très bien dormi, dans la pénombre je m’habille chaudement, ce matin je pars voir des geysers à  4400 mètres d’altitude !
Les yeux pleins de séquelles de la courte nuit, je me retrouve assis sur la banquette d’un petit van  roulant sur une route asphaltée et très vite sur une piste beaucoup moins lisse !


Le soleil ne va pas tarder à éclairer la terre, il est 6h30, je distingue des fumerolles devant moi, et en quelques minutes, la lumière fait apparaître des dizaines de geysers dégageant des vapeurs  naturelles ! Ces ébullitions…. peut être paroles de la terre, naissant  d’un langage inconnu me donnent la chair de poule, je savoure !
Il fait -1 degrés, au milieu de ces colonnes de vapeur d’eau, un bassin naturel d’eau chaude apparaît au fur et à mesure de mes pas, et je ne résiste pas à me recouvrir de ce liquide vierge avoisinant les 40 degrés, c’est un régal !


Laguna  de Cejas :

A une petite heure de San Pedro de Atacama, au milieu de rien, naît devant moi une lagune, il fait chaud, mon épiderme réclame sa dose quotidienne de cosmétique, je rejoins le bord rougeâtre de ce plan d’eau, et ne tarde pas à me laisser flotter dans cette eau 30 % plus salée que celle de la mer morte…..sensations étranges, je ne parviens pas à me déplacer en nageant,  comme si l’eau n’acceptait pas ma présence ! Très vite, cette salinité extrême, envahit ma bouche ! A la sortie, le vent vient faire disparaitre les gouttes s’agrippant à ma peau pour laisser place à une pâleur saline inquiétante !
Je quitte « le sel à l’eau » pour arriver, toujours dans le désert  devant un trou d’une trentaine de diamètre dans lequel  je me jette pour éliminer ma carapace blanche, mais l’eu est glacée et malgré la température caniculaire lors de la sortie, je me roule comme je peux dans ma serviette de poche !

Quelques kilomètres plus loin, je suis devant un lac asséché laissant apparaître une épaisse couche de sel, j’ai alors l’impression de marcher sur de la neige, ça croustille ! Très vite, le soleil arrive sur l’horizon , et j’admire sa descente jusqu’à sa disparition totale, le spectacle est magnifique 
Initiation étoilée :
A 22h00, je pars à la découverte des étoiles,  et dans le noir total, je me retrouve à écouter un astronome, qui nous explique le pourquoi du comment de ce que nous voyons et c’est pas simple, mais, le spectacle est là, mes yeux absorbent la moindre lumière, et des milliers de points apparaissent dans la voûte ! J’ai alors vu à travers de gros télescopes, la planète Mars, des nébuleuses, et pleins de sources de lumières venant de distances dont mon cerveau a du mal à imaginer !

Lagunas  Altiplanicas :

Départ à 8h00, je pars dans un petit groupe, contempler des lagunes formées par les mouvements géologiques. Je me retrouve devant ces grandes piscines naturelles entourées de dizaines de volcans délimitant la frontière avec la Bolivie ! Malgré les conditions hostiles, à plus de 4000m d’altitude un écosystème évolue , et je distingue sur ces plans d’eau ultra salés des flamants roses, d’autres volatiles ou encore des lézards  peu sensibles aux ultraviolets évoluant tranquillement ! Il est 14h00 lorsque nous allumons un feu pour faire un bon azado arrosé de vin chilien ! Le ventre plein, nous continuons notre journée en visitant un village et l’histoire des conquistadors, venus ici !










La vallée de la Lune en Bicyclette :
Avant de rentrer en bus vers la Capitale, je ne pouvais pas oublier la vallée de la Lune ! Les pneus sont bien gonflés, 4litres d’eau dans le sac à dos, il est 11h00 et me voilà parti pour faire environ 35 kms ! Un vent chaud me pousse , et je rejoins très vite une curieuse formation géologique au milieu du désert d’ Atacama .Fait paradoxal, je vois les monts enneigés des volcans devant moi et je m’enfonce  sur ce chemin, toujours assis sur mon fidèle destrier , et ce dont je me souviendrai toute ma vie , c’est le calme, l’absence totale de bruit ! Je m’arrête à plusieurs reprises pour boire, et cette absence de nuisance sonore a quelque chose d’inquiétant et de relaxant à la fois, c’est une  sensation très bizarre….je suis seul ! Je ponctue aussi ma route de petits arrêts pour marcher encore une fois sur la croute de sel, recouvrant  ces collines vierges….c’est incroyable….c’est la liberté conditionnée par la nature !


 Fabien

28.2.12

Qui dit Chili dit l'île de Chiloé! / L'isola di Chiloe


 

Il est 8h30 ,sous une pluie battante, quand nous arrivons à Chaiten, bourg aux allures de ville fantôme, désertée de ses habitants après l'éruption du volcan Chaiten.
 C'est dans une ambiance très particulière que , sous nos ponchos et autre trois couches, nous cherchons un logement pour la nuit, et en arpentant les rues nous voyons des pancartes placardées sur les portes des maisons indiquant « propriété de l'état, défense d'entrer ».


 Encore une fois nous sommes chanceux, car dans cette ville où il n'y a que très peu d'hébergement, nous trouvons une chambre chez le très aimable Don Carlos. Il nous explique alors que sur les 7000 habitants de Chaiten, seulement 1000 sont revenus après l'éruption. L'Etat chilien ne voulant pas que les habitants reviennent, il leur a proposé de racheter leur maisons, et parfois avec force et dissuasion pour les récalcitrants.
Le soir venu, nous partons dîner dans un des seuls restaurants de la ville afin d'y déguster un exquis merluza austral. C'est dans ce contexte improbable, que nous discutons avec nos voisins de table, deux italiens faisant le tour de la Patagonie en moto et avec l'un desquels Alexia a des connaissances professionnelles communes à Rome ! Le monde est minuscule !


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Le 9 janvier, après avoir traversé Chaiten sous les grosses gouttes, nous embarquons sur le Ferry qui nous mènera sur l'île de Chiloé après 5h de traversée bien mouvementée ! Pour éviter d'avoir le mal de mer nous passons notre temps sur le pont et faisons la connaissance de Leo et de son père. Les heures filent car nous passons notre temps à discuter tout en nous attachant au rembarres car la mer est capricieuse. Ayant finalement décidé d'aller à Castro, chef lieu de l île, Leo et son père nous proposent de monter dans leur 4x4. Nous finirons la journée ensemble au resto ! Cette rencontre a été l'un de nos coups de cœur du voyage au Chili, car nous les reverrons par la suite à Santiago.
Après avoir loué notre 2 ème bolide depuis notre départ de France, nous parcourons les routes de l'île pour en découvrir ses beaux paysages ainsi que ses églises en bois inscrites au patrimoine mondial de l'UNESCO. La plage sur la côté ouest nous permet de faire la connaissance de nos nouveaux ennemis : les tavanos (sorte de grosse mouche qui pique et qui vous poursuit)! 

Au fil des virages nous arrivons dans un minuscule village, Tenaun, et l'agrotourisme tenu par Mirella et sa famille nous ouvre ses portes. L'ambiance y est conviviale et la simplicité ainsi que la bonne humeur y règne sans oublier la table d'hôte où les empanadas maison y sont exquises. Le lendemain matin, c'est avec la famille que nous ramassons les algues qui seront ensuite séchées le soir sur la plage avant d'aller au Japon pour y être transformées en produits cosmétiques. L'après-midi c est partie de pêche avec le fils ! Les paysages sont époustouflants…les pélicans qui effleurent l'eau et la cordillère des Andes dans le fond qui semblent plonger dans l'océan ! Le deuxième soir nous décidons de donner un peu de repos à Mirella et nous préparons le dîner !Et c'est à 21h que nous nous attablons ensemble avec les autres hôtes, Mireya et Rodrigo, pour déguster la popotte tout en discutant et partageant de bons moments.

C'est un peu tristounes que nous quittons cette famille ainsi que les autres hôtes avec lesquels nous avions bien sympathisé pour mettre le cap sur Ancud au nord de l'île de Chiloé. Nous laissons les bagages dans une pension familiale et reprenons la route vers Castro pour y rendre la voiture. Le hasard faisant bien les choses, nous retrouvons Mireya et Rodrigo dans la sandwicherie ! 
Une fois à Ancud rejoint par bus, c'est le voyage d'Alexia pour retourner en Italie, pour des raisons familiales, qui occupe notre temps jusqu'au soir. Le lendemain c'est avec le propriétaire de la pension, Aymer, et son beau-frère (qui surnomme vite Fabien « Piquet ») que nous partons à la pêche … Alexia sera la plus adroite car elle aura réussi à attraper 2 poissons dont l'un aura réussi à s'échapper avant la photo ?!Alors que Fabien se bat avec la trentaine de tavanos qui se jettent sur lui. Le dernier jour sur l'île de Chiloé est arrivé et c'est en cuisine que nous le passons pour partager le déjeuner avec la famille qui tient la pension.







C'est en bus que nous partons pour rejoindre Santiago le 16 janvier afin qu'Alexia puisse prendre l'avion et rentrer en Italie 15 jours. Quant à Fabien, vous en saurez plus au prochain article.






Alexia et Fabien

Toutes nos photos de l'île Chiloé / Tutte le nostre foto di Chiloé:

21.2.12

Sur les routes de la Patagonie…comment ça roule ?


A 30 ans passés (eh oui on ne les fait pas), nous avons pris l'initiative de parcourir la Patagonie du Sud au Nord en bus. Nous n'avions pas le choix, si nous voulions remonter par voie terrestre ce bout de continent il fallait emprunter 2 routes mythiques qui sont la RUTA 40 en Argentine et la CARRETERA AUSTRAL au Chili…et que d'histoires à vous faire lire ! et que de passages de frontières !!

Nous nous étions fixé l'objectif d'être à Chaiten le 8 janvier pour prendre le seul ferry de la semaine vers l'île de Chiloé.


Le 26 décembre, nous sommes partis du fond du fond, c'est-à-dire d'Ushuaia, en Argentine, pour rejoindre après 12 heures de bus Punta Arenas au Chili. Installés dans le bus qui emprunte routes asphaltées et pistes défoncées, nous contemplons ces paysages naturels modelés de collines à la végétation rase, parsemées de quelques arbres et surplombées d'un infini ciel bleu. Il faut aussi dire que ce coin de la planète peut se montrer hostile par son climat, son vent, et son isolement. 

A la mi parcours, nous voilà à la frontière Chilienne et attention ici ils ne rigolent pas ! Tous les sacs sont passés au scanner car les chiliens ne veulent pas entre autres de denrées alimentaires fraîches, de lait, miel provenant de l'étranger. Confiants et sûrs du contenu de nos sacs, nous affirmons ne pas détenir de tels produits, malheureusement le tunnel magique a dévoilé aux inspecteurs un sachet de tubercules…eh oui les patates n'ont pas pu passer la frontière et nous ne faisions pas les fiers quand nous avons appris que le passage illicite de patates pouvait nous valoir une amende.

Une fois arrivés à Punta Arenas, nous n'en avions pas fini avec lu bus pour la journée car nous en avons pris un autre pour rejoindre Puerto Natales. Ce dernier trajet fut court car il n'a duré que 2h30 ! Si vous avez bien tout suivi, combien d'heures avons-nous fait ce jour-là ?

Après quelques jours passés à Puerto Natales et ses environs (Torres del Paine et Glacier Serrano), nous avons repris notre mode de transport de prédilection : the bus ! Trouver un billet a été un exploit car un incendie dans le parc Torres del Paine a contraint les trekkeurs à changer de destination. Heureusement, l'acharnement de Fabien (avec le sourire) nous a permis d'acheter nos billets pour le jour souhaité. C'est donc à 18h15 que nous prenons possession de nos places et que nous mangeons notre traditionnel doggy bag top équilibré préparé par nos soins alors que les voisins mangent de vulgaires sandwichs et autres chips bien grasses (bon nous aussi nous en avions…). Autre passage de frontière, beaucoup plus cool car les argentins sont moins regardants. C'est au bout de 6h de route goudronnée que nous arrivons à El Calafate.





Une fois le Perito Moreno admiré, nous partons à l'assaut de la RUTA 40 et ses paysages désertiques pour aller jusqu'à Los Antiguos, capitale de la cerise ! Les 100 premiers km de route lisse dans un bus équipé de WC et confortable se sont bien passés, puis en bordure de route nous avons changé de destrier : un bus moins avenant, tout déglingué, sans WC ni clim et ce à la vitesse moyenne de 40 km/h pendant 15h ! 




Ce trajet était ponctué de pauses pipi dans la nature…mais allez trouver un arbuste qui puisse vous cacher en Patagonie…encore une partie de rigolade ! Il est 22h passé lorsque nous mettons nos sacs sur le dos pour faire les derniers hectomètres qui nous séparent de notre lit. A Los Antiguos nous découvrons une terre propice à la culture des arbres fruitiers. En 2 jours Fabien a mangé 2kg de cerises…bien obligé car c'était la fiesta de la cereza!




Il est 7h du matin lorsque nous quittons Los Antiguos, le 6 janvier, avec pour objectif d'arriver en fin de journée à Coyhaique (sans savoir où nous allions dormir). Quelques minutes après notre départ nous et nos sacs passons encore une fois la frontière chilienne, avec option scanner. Là ce ne sont pas nos patates mais nos sacs de médicaments qui sont suspectés. Encore une fois on s'en sort indemnes après quelques explications. Très vite nous arrivons à Chile Chico, un village au bord du lac que nous devions traverser pour continuer par voie terrestre.


Attention, nous indiquons à nos lecteurs que le passage qui va suivre requiert toute votre attention.

Nous devons donc traverser le lac le jour même et nous nous mettons de suite dans la queue pour acheter nos billets pour l'unique ferry de la journée. Et c'est là que ça commence :

N'ayant pas assez de pesos chiliens , Alexia part à l'unique banque du village pour retirer mais patatra, le distributeur n'accepte que les mastercard ! Alexia rejoint donc Fabien bredouille.

La guichetière nous dit gentiment qu'il n'y a plus de place sur le ferry du jour et que le suivant disponible est le lendemain. Nous insistons lourdement mais en vain…

Petite réunion au sommet pour voir les options que nous avons : fabriquer un radeau de fortune, prendre le bus qui fait le tour du lac en 1 jour, traverser à la nage avec les sacs à dos, prendre le ferry du lendemain

Toujours sans suffisamment de monnaie locale, Fabien part à la recherche de la supérette pour changer 6 pauvres pesos argentins alors qu'Alexia se remet dans la queue pour acheter le billet pour le lendemain. En contrepartie de l'achat d'un bonbon Fabien réussit à accumuler assez de pesos chiliens pour acheter le fameux billet du lendemain…mais où allions nous dormir et avec quel argent ?


Nous prenons donc la décision de changer les dollars de la dernière chance à la banque. Hourra nous avions de quoi payer le déjeuner et la nuit à venir

En discutant avec une locale, Fabien apprend qu'il y a un fast boat qui part le jour même mais pour le triple du prix du ferry. Ainsi Fabien part à la quête de la pharmacie, susceptible de vendre les tickets recherchés. Bingo, il reste des places, après un aller retour pour informer Alexia qui garde les sacs, il les achète !

Petit récap : Nous nous retrouvons donc avec 4 billets

Au retour de Fabien, Alexia a disparu, les sacs seuls au milieu de la gare maritime, il est d'ailleurs midi et les portes sont fermées, mais une dame le reconnaît et le laisse pénétrer dans les locaux , elle lui dit qu'Alexia est partie quelques minutes auparavant et l'informe que deux places sont disponibles pour le bateau partant dans quatre heures car des personnes viennent de se désister ! C'est le choc ! Alexia arrive, Fabien lui annonce la nouvelle, nous échangeons alors nos places pour le lendemain et c'est encore au pas de course les doigts croisés que Fabien repart négocier le remboursement des places du fast boat, qu'il obtient sans problème !

Tout ça pour dire que nous avons traversés le lac en fin d'après midi pour prendre un bus pendant 1h30 avant d'arriver vers 20h00 à Coyhaique !

Nous avons donc dormi à Coyhaique, et c'est au petit matin que nous reprenons un mini bus chargé comme une mule qui doit nous amener jusqu'à La Junta ! C'est la fameuse Carratera Austral que nous parcourons, caillouteuse et saturée de poussière. Nous zigzaguons entre les trous béants et les bosses, sommes ballotés les yeux séchés par la poussière un peu à l'étroit pendant plusieurs heures . Six heures plus tard, c'est le terminus, nous arrivons à La Junta, au milieu de nulle part ! Le chauffeur nous pause à l'endroit ou un autre collectivos risque de passer dans les heures à venir pour nous faire avancer un peu plus vers le nord ! Ce village est désert, nous arrivons à trouver un churrasco dans un bar peu fréquentable pour nous remplir l' estomac !

Et c'est reparti pour 4 heures sur la Carretera, nous montons dans un autre collectivos qui s'arrête dans le village perdu de Santa Lucia, nous commençons à sentir la fatigue mais décidons de faire du stop sur cette piste mais après une petite heure, aucune voiture n'est passée !! Il est 19h00, nous décidons d'utiliser nos forces pour rechercher un endroit ou dormir ! Mais après avoir arpenté la rue principale de Santa Lucia nous nous trouvons bredouille. Heureusement la chance nous sourit et on trouve une cabane (bungalow) toute neuve n'ayant jamais encore été louée ! Le seul hic…pas d'eau chaude. Qu'à cela ne tienne, on chauffe l'eau dans des casseroles pour se doucher !

Encore une fois nous avons de la chance, le 8 janvier au matin un bus passe à Santa Lucia, et c'est toujours sur la même piste que nous arrivons dans la ville de Chaiten désertée 3 ans auparavant à cause de l'éruption du volcan voisin ! A peine arrivés nous nous mettons dans la queue pour acheter nos places pour le ferry qui part le lendemain sur l'île de Chiloé. Mission accomplie ! Nous quittons désormais la Patagonie.


 

Fabien et Alexia
 


 

18.2.12

Les glaciers en Patagonie

Lors de notre périple en Patagonie nous avons eu a chance d'admirer plusieurs glaciers, Le Serrano, Le Grey et celui qui nous a bien sûr le plus impressionné est le majestueux Perito Moreno.

Tous ces glaciers ont une caractéristique commune: pour les approcher facilement il faut y aller en...bateau!
Ces monuments naturels traduisent toute la force et la pureté de la Pachamama! Notre émerveillement devant ces mastodontes s'est prolongé pendant des heures! 
Lors de notre contemplation dans le froid, le Perito Moreno a laissé échapper de ses entrailles des grondements étranges qui en fait ne font que traduire ses mouvements. De plus nous avons pu assister aux chutes impressionnantes de blocs de glace qui disparaissent le temps de quelques secondes dans les eaux calmes qui entourent le glacier et remontent à la surface tel un bouchon de champagne immergé.









  Fabien et Alexia