13.3.12

Rapa Nui et ses Moais…que de mystères !




C'est le 1 février, à l'aéroport de Santiago que nous sommes heureux de nous retrouver après 14 jours de séparation. Alexia est rentrée frigorifiée d'Italie mais heureusement avec le moral. Tout juste le temps de passer une soirée au « Pure Lounge Hostel », une auberge bien sympa dégotée par Fabien à Santiago que nous repartons le lendemain pour la mythique île de Pâques, Rapa Nui en pascuan.




 Impatients de découvrir cette île, c'est à travers le hublot que nous scrutons les côtes pour entrevoir les célèbres Moais…mais sans succès !
Accueillis à l'aéroport par Tita, une pascuane mariée à Lionel un français, nous nous installons dans sa pension et nous la bombardons de questions sur son île !



Deux empanadas plus tard et une session de coiffeur pour Fabien, nous découvrons l'unique village de l'île regroupant les habitants . L'isolement de la population Pascuane est dû à son histoire car le reste des terres était loué pour l'élevage des moutons ! En définitive, les hommes étaient littéralement parqués pour laisser paître librement les ovins !
 Non loin du village, au bord de l'océan, devant nous apparaissent les colosses de pierre, majestueux et pleins de mystères. C'est le soir venu que nous rencontrons et écoutons Lionel nous parler de l'histoire de l'île, de ses habitants et surtout de ses Moais ! Nous partons nous coucher des énigmes plein la tête ! Il faut dire que l'île la plus isolée du monde ne laisse rien dévoiler de son histoire en particulier sur l'existence des Moais et tout ce que l'homme connait n'est que supposition, déduction hasardeuse, ou fantasmes ! Pour parfaire notre séjour sur l'île de Pâques, nous regardons le magnifique film Rapa Nui qui relate l'histoire des derniers Moais.

C'est au guidon d'une moto, que nous partons à la découverte des différents sites incontournables de l'île ! Nous nous rendons sous un soleil sans répit à la carrière de Rano Raraku, c'est ici que les géants de pierre étaient sculptés et prélevés de la montagne d'après les spécialistes. Nous voyons alors des Moais à différentes phases de fabrication, ceux presque terminés et ceux encore à l'horizontale, solidaire de la montagne, le visage vers le ciel. On trouve aussi plusieurs dizaines de Moais terminés, et élevés, d'autres les bustes enterrés !


 Nous sentons qu'il règne sur ce lieu une ambiance très particulière, on ne sait pas trop quoi penser, de nouvelles questions viennent grossir les existantes, et on se perd très vite à échafauder toutes sortes de théories les plus imaginatives les unes que les autres !

Les jours qui suivent sont marqués par la visite des nombreuses Ahu, plateformes sur lesquelles trônent les Moais et en dessous desquelles les scientifiques ont trouvé des ossements. A la vue de ces monuments, nous restons toujours quelques minutes silencieux, contemplatifs et en même temps pensifs car nous nous demandons quel est la signification de telles constructions. Le site d'Anakena ne ressemble pas aux autre car le décor est paradisiaque. En effet les Moais taillés avec précision, posés sur l'Ahu, tournent le dos à une magnifique plage de sable fin et une eau turquoise dans laquelle nous n'avons pas manqué de nous baigner !

Nous ne sommes pas les premiers albigeois à être passés par ici car le navigateur La Pérouse est venu sur Rapa Nui et la baie où il a mouillé son bateau porte son nom ! Quelle fierté qu'éprouve Fabien !
La chance a voulu que nous soyons présents lors de l'ouverture du festival Tapati, qui a lieu une fois par an et met en compétition 2 groupes dans tout types d'activités traditionnelles et propres à Rapa Nui. C'est avec Pascal et Isabelle (un bonnard de couple Suisse logeant dans la même pension et ayant fait le tour du monde il y a 10 ans avec leurs 2 enfants) que nous assistons notamment aux danses traditionnelles, sculpture de mini Moais, confection de vannerie et à une des compétitions sportives se déroulant dans le cratère du volcan rempli d'eau. C'est une épreuve composée d'une nage dans le cratère, d'une course avec 2 régimes de bananes sur le dos et enfin une traversée sur une embarcation traditionnelle en totora, le tout en habit traditionnel…autant vous dire que seulement le minimum est couvert. La compétition à peine terminée, Fabien et Pascal (le même Suisse bien bonnard) s'empresse de sauter dans l'eau et de traverser le cratère à la nage sous les regards des Moais et d'Alexia et Isabelle.




Ayant cassé la chaîne de la moto, c'est en scooter, frontale sur le casque que nous partons dans le noir pour assister au lever du soleil à Tongariki. Dans cette lumière les Moais n'en sont que plus mystérieux et fascinants. C'est vraiment un moment magique et les mots manquent pour exprimer les émotions. Mais nous n'étions pas seuls…un groupe d'amerlocs était là pour mitrailler les vieilles pierres et faire des commentaires futiles à haute voix, oh my God !





Le dernier jour, nous partons avec Isabelle et Pascal au sud de l'île pour visiter le site d'Orongo composé des anciennes habitations traditionnelles. 




Et c'est du haut de ce volcan que les hommes oiseaux s'élançaient pour ramener l'œuf d'un oiseau qui venait pondre sur l'ilot d'en face une fois par an. Le vainqueur de cette épreuve permettait à son clan de régner sur les autres. Mais ceci est  encore une théorie...


 

Alexia & Fabien


Pour plus de photos de Moais:

2 commentaires:

  1. Isabelle et Pascal.16 mars 2012 à 12:52

    Coucou les Coco(tiers),
    On a regardez les images de l'Isla de Pascua, c'est vachement bonnard mais vous êtes quand même des sacres cas. Bon on se réjouit de voir la suite et de vous revoir un de ces quatre.
    Bisous des "sansbagages"
    Isa et Pascal.

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